Le soleil au zénith, illumine l’océan d une lumière écrasante. La chaleur est là. Je profite pour une fois de me poser quelque part et apprécie le moment.
Un livre, un chapeau, de quoi s’asseoir sur le sable et le tour est joué.

Moment de répit bercé par le son des vagues.

Les touristes se sont agglutinés entre les deux piquets posés par les MNS et se baignent tous au même endroit pour éviter les baïnes. Alors que dans tous le pays on nous rabâche la distanciation sociale, les gestes barrières et le masque… ici rien de tout cela. Elle va être belle la rentrée.
Ce n’est pas comme si les plages des Landes étaient étroites et minuscules. À 100 mètres de là, il n’y a personne, la plage est quasi déserte mis à part quelques surfeurs.
Un vent tiède souffle et amène par moment avec lui quelques gouttes d’eau des vagues qui ont cassées sur le rivage. Petit rafraichissement qui ferait presque oublier la chaleur caniculaire de ces derniers jours.
Que ça fait du bien de voir l’océan. Je pourrai passer des heures à contempler cette étendue en mouvement perpétuel. Impossible de s’en lasser. Rester des heures, assise les pieds dans le sable.
Chaque vague est différente. Certaines se forment, s’élèvent avec grâce puis se brisent loin du rivage avec une belle crête mousseuse, d’autres se creusent en se projetant vers l’avant, formant une fois un tube, une autre fois, se brisant simplement avec fracas en une boule d’écume.
Elles déferlent sans cesse avec plus ou moins de puissance. Les surfeurs à l’eau tentent de passer la barre mais certains n’ont même pas le temps de plonger en canard que l’élément a déjà emporté la planche. Tant pis, ils prendront la prochaine. Quelques séries bien régulières ont l’air de faire leur bonheur.

Les Bodyboarders restent plus proche du rivage et s’en donnent à cœur joie … ou pas comme sur les photos suivantes…la board a volé je ne sais où.
J’en oublie mon livre et rêve le regard perdu sur l’horizon. Aller, c’est l’occasion ou jamais, l’appel de la mer est trop fort. Je vais me chercher une board et tente de me remettre l’eau. Les vagues ne sont pas bien hautes aujourd’hui, conditions idéales pour s’y remettre.
Pfiouuu j’ai un peu perdu la main et surtout des bras pour ramer… mais quel bonheur ! L’eau n’est pas froide et assise sur la planche, j’admire la plage de loin. Autre point de vue.
Le soleil commence à descendre; moment que j’attendais. Les surfeurs de la journée laissent place à ceux du soir ayant travaillé.

La lumière devient moins éblouissante et j’essaie de saisir la transparence des vagues qui cassent, immortaliser cette énergie et cette douceur. La brise est moins présente, les rayons du soleil couchant se reflètent sur le sable humide. C’est tellement simple et pourtant si beau.


À n’importe quelle heure l’océan exerce sa magie, apaise le cœur, me fait oublier le monde qui nous entoure. Une bulle de liberté à 10000%, coupée du monde, en accord avec moi-même et la Nature.
Petit à petit, les touristes s’en vont et l’on n’entend plus l’agitation au loin. Les pêcheurs et surfeurs reprennent pleinement possession des lieux. La brume s’installe.

J’ai bien connu les baïnes. Maman était du nord des Landes. Nous allions nous baigner au petit Nice ou à Biscarosse. Joli reportage. Merci.
Bonne journée.
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Beau moment bien décrit
Et quel plaisir vos photos !
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Merci beaucoup 🙏🙏
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Superbe merci la mer est un calmant que l’on scrute sans fin.
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